24 novembre 2025
Une étude menée sur des souris et publiée dans Brain and Behavior montre que la vitamine D3 pourrait jouer un rôle correcteur face aux dérèglements induits par une désynchronisation chronique du sommeil, fréquente dans nos sociétés modernes. Pendant 28 jours, des souris ont été soumises à un modèle de privation de sommeil prolongée affectant l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA), la fonction immunitaire et la composition du microbiote intestinal. Résultat : le sommeil désynchronisé n’a pas altéré le poids ou l’apport alimentaire, mais a perturbé la réponse au stress, diminué les capacités motrices, provoqué un déséquilibre immunitaire et une dysbiose intestinale. L’administration de vitamine D3 a permis de restaurer plusieurs fonctions clés :
- régulation de l’axe HPA via une meilleure suppression du cortisol
- amélioration du comportement moteur
- réduction de la neutrophilie et augmentation des lymphocytes
- correction de la composition microbienne intestinale et renforcement de l’intégrité de la barrière intestinale via la hausse des protéines de jonction serrée (ZO-1, claudine).
Ces résultats positionnent la vitamine D3 comme un candidat d’intérêt pour limiter les effets délétères d’une dette de sommeil chronique, en agissant à la fois sur le stress, l’inflammation et la santé intestinale.
Image créée par intelligence artificielle. Purement illustrative.






