30 octobre 2023
Dans le cadre de la loi AGEC et de ses arrêtés d’application, des précisions ont été apportées concernant le classement du cholécalciférol, aussi connu sous le nom de vitamine D3, en tant que perturbateur endocrinien. Malgré ses rôles essentiels dans la régulation du calcium, la santé musculaire et le développement osseux chez les enfants, cette substance figure désormais sur la liste établie par l’ANSES. L’agence souligne que cette classification est basée sur des scénarios d'exposition à des doses extrêmement élevées de cholécalciférol, bien supérieures aux recommandations, tout en précisant que les niveaux d'apport habituels en vitamine D3 sont sécuritaires et essentiels à la santé. Un positionnement contradictoire et source de confusion.
Les arrêtés du 28 septembre 2023, issus de la loi AGEC, stipulent désormais que pour les compléments alimentaires contenant plus de 0,1% de cholécalciférol, l’étiquetage doit inclure la mention suivante : « Contient la substance cholécalciférol : cette substance présente des bénéfices sur la santé selon les précautions d'usage et la posologie précisées sur la notice ou l'étiquetage du produit. En cas de doute, demandez l'avis d'un professionnel de santé. » Cette formulation cherche à équilibrer l'impératif d'informer le consommateur sur la présence de perturbateurs endocriniens et la nécessité de ne pas décourager l'utilisation de la vitamine D3, reconnue pour ses nombreux bienfaits. Les fabricants et distributeurs ont jusqu'au 12 avril 2024 pour se mettre en conformité avec cette nouvelle exigence d’étiquetage.
En complément, l'application mobile Scan4Chem est proposée comme solution numérique, offrant aux consommateurs la possibilité d'accéder aux informations nécessaires en scannant simplement le code-barres du produit.
Source: Pharmanager Development.
